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Méli-Melo
17 septembre 2013

Ce vieux sentiment envahit a nouveau mon esprit

Ce vieux sentiment envahit a nouveau mon esprit l'air de rien. Je m'étais promis de plus jamais me sentir kom ça. De plus avoir ses idées noires, ses mauvais souvenirs ke je laisse me submeger en oubliant les meilleurs. J'me plonge toute seule dans l'ombre et bêtement je perds le contrôle, je retrouve plus le chemin vers une petite parcelle de lumière.
Si j'devais mourir maintenant, aujourd'hui, kel impact ça aurait sur la vie des autres ? Kesk je laisserai derrière moi ? La première fois, je m'étais pas posé toutes ces kestions tellement j'avais mal, je voulais juste en finir avec tout ça, j'avais plus rien avec moi, plus personne. J'ai pu comprendre le mot solitude à ce moment précis, j'ai mis le doigt dessus, je l'ai ressenti dans tout mon être, j'en ai souffert deux mois ki m'ont paru deux siècles. Tomber à genoux dans un coin sombre et se mettre à hurler ce k'on a sur le coeur, pleurer toutes les larmes k'on peut.. Dans les films, c'est à ce moment k'on voit kelk'un s'avancer sur le bord du chemin où on se trouve, venir nous prendre la main et essuyer nos larmes. Sauf ke kan j'ai relevé la tête, je n'ai vu personne. J'attendais en vain une réponse, mon portable entre les mains, j'attendais. J'écoutais les sonneries k'avaient pas de sens, je relisais les textos ki n'en avaient pas plus. Kan on se sent réellement seul, la seule chose ki importe vraiment, cest de trouver kelk'un.. n'importe ki même juste un instant. Kelk'un ki vous regarde vous, vous parle à vous, vous écoute vous. Ne plus être seule, je me sentais abandonnée et misérable. petite et insignifiante, sans aucun but. J'ai appelé plusieurs personnes, mais tout le monde me tournait le dos, personne ne m'entendait. A chak mur ke je prenais, j'avais de plus en plus de mal à me remettre debout. Le dernier mur ke j'ai pris était de trop, j'ai pu me relever kan même.
Mais cette fois, j'ai pris mon sac et j'ai couru jusk'au lycée, j'ai monté tout les escaliers ke je pouvais. le plus haut possible, je m'en foutais un peu. yavait toujours personne, pas un bruit, pas une ombre pour me dire stop, rien. Aucun signe. A chak marche ke je montais je croyais ke j'allais m'effondrer tellement je mankais de force.
Je me rappelle très bien, ce moment où j'ai avancé mon pied dans le vide
A ce moment précis, et je l'assure même si tout le monde me dirait ke c'est incensé, mon portable a vibré. Un mail. Mon monde a explosé d'un coup, je me suis seulement laissé tomber en arrière et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps en le serrant contre moi.
Aujourd'hui encore, j'ai eu ce mauvais sentiment de départ, je croise les doigts, je cherche un échappatoire, et je veux plus me retrouver dans cette situation, jamais.
Vers ki je dois me tourner à présent ? Esk'il sera toujours là ? Esk'elle sera toujours là ? Esk'ils seront toujours là ? esk je serais toujours là ? Où esk je vais ?

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